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Un simple retour d'expérience sur les structures vues sur les autres et sur mon évolution propre.

Remarques préliminaires:

Les informations données par les niveaux plus haut n'ont pas de forme, il est délicat de leur donner une forme en 3 dimensions, elles restent donc relatives et interprétées à partir d'une structure.

Ceci dit la symbolique collective reste un élément de traduction universelle -ou presque- et facile pour l'humain d'aujourd’hui.

Le monde où nous sommes est fondamentalement duel. Chaque fonctionnement possède sa propre négation et part d'ombre.

Si au final l'humain parait implicitement mauvais dans les anciens écrits ou toutes les voies ésotériques, c'est peut être du à notre incompréhension profonde de la vie et de sa pulsion primaire.

L'humain actuel étant plutôt un enfant cherchant à être un adolescent, et l'humain du passé ayant plutôt un fonctionnement de type bébé tyrannique , ce qui reste fondamentalement notre référence de l'humain d'élite !

Si dans l'ancien temps l'humain était vu comme parfait face à une création ‘parfaite’, et non comme un bébé en train de grandir, il est normal qu'il ait été vu aussi limité.

Après tout un bébé reste majoritairement sur ses besoins primaires pour le peu de fois où il nous paraitra de bonne humeur et prêt à faire des sourires.

L'homme parait donc mauvais la plupart du temps par rapport aux rares 'éclats' d'amour qu'il peut donner parfois.

* * *

Qu'est-ce que l'instinct?

L'instinct renvoie sur la pulsion de vie, qui renvoie sur les émotions et les désirs profonds.

Cet aspect est de type magnétique.

L'homme est constitué fondamentalement d'un principe électrique et d'un principe magnétique.

Si le principe électrique semble exacerbé dans notre société occidentale , le principe magnétique semble complètement négligé et écarté.

Or, sans principe magnétique, pas de vie.

Principe électrique primitif (père et dogme) : Rapport a la vérité au sens spirituel, rapport à l'esprit.

Principe magnétique primitif (mère et jouissance): rapport à la jouissance au sens spirituel, rapport au corps et à l'action.

C'est le principe fondamental d'attraction / répulsion qui attire les personnes et les évènements ou les repousse.

Dans l'inconscient, père et mère sont un rapport à la nature également (mère nature et père céleste).

* * *

Commençons par la part d'ombre de la pulsion primitive !

Intégrer la part d'ombre du primitif : la nature qui nie l'homme et la bête immonde, part psychotique obscure de l'humain

* * *

Croyance primitives fondamentales : l'humain intrinsèquement mauvais.

On retrouve quasiment un parallèle entre la bible (premier bestseller mondial, toujours pas décrypté en 2000 ans, soit on est con soit on n’est pas motivé, surement les deux), et les croyances instinctives primitives de tout le monde dans notre société.

Dieu dans la bible est en réalité le père tyrannique de l'ancien temps, chef de famille ayant droit de vie et de mort sur la femme et les enfants, normal ça a été écrit par des pères tyranniques anciens.

Ce qui, à soit tout seul résume bien le comportement divin dans l'ancien testament.

Alors que dieu au sens réel est l'alpha et l'oméga, manifesté et non manifesté sur l'infini, certainement pas un pauvre humain barbu dans le ciel qui manipule sa création.

Dans l'ordre au niveau des croyances psychotiques collectives:

a) Croyance en la déchéance du paradis, Adam et Eve. Le passage de l'absolu au relatif diabolisé.

Perte de l'immortalité pour créer la descendance (temporalité), vue comme une déchéance par rapport à l'humain de départ.

Conséquence:

Les mélancolies instinctives de peur de perdre l'absolu, de besoin de monter et de retourner à l'état infini par peur de la vie finie, ayant pour conséquence les défaillances de type perte d'enracinement profond.

Ici peuvent être les peurs fondamentales de la vie manifestée, de l'émotionnel et du choix qui conduit à la possibilité de l'erreur (le diable).

Croyance qu'il faut forcer les enfants à ressembler au parents au lieu de les laisser évoluer, base des structures familiales au niveau inconscient profond.

Croyance que la mère (matière et jouissance) est mauvaise et que le père (esprit et 'vérité') doit l'éduquer, naissance du 'dogme' et opposition masculin / féminin.

b) Apprentissage de la création dans la 'matrice': matière et mère au niveau primitif dans notre structure inconsciente.

Le monde est fondamentalement une machine à créer nos croyances profondes.

Avec les bases négatives et le besoin d'expérience des 'bébés humains' du passé, il est normal que dans leur apprentissage de cette machine à créer la réalité, les humains primitifs appellent des croyances et des créations mauvaises pour eux, entre autres à cause du besoin d'absolu mélancolique, et avec, fondamentalement une opposition féminin / masculin, donc entre l'intérieur et l'extérieur, opposition donc entre ce que j'ai voulu créer, et ce qui se manifeste au final.

Ayant appelé des créations négatives, ils doivent apprendre a utiliser le 'juge intérieur' (capacité à évaluer son expérience propre) pour évaluer leur création et la détruire si nécessaire.

Naissance du guerrier et des forces de négation pour s'opposer à ses créations erronées.

Ces deux principes sont nécessaires tant que l'homme ne maitrise pas sa capacité à créer ses croyances profondes, donc dans sa phase d'apprentissage infantile.

Les conséquences sont les capacités de déni et d'auto destruction. Croyance que le juge est absolu au lieu de voir qu'il est intérieur et appartient à chacun.

c) Abel et Caïn, Mathusalem , Noé et l'arche et tous les anciens.

Face à sa négativité (négation de sa création) et sa difficulté à créer, l'humain va se croire nié par la création, fondamentalement vu comme bonne, puisque parfaite et sans libre arbitre, alors que lui-même appelle sa destruction sur sa tête.

Croyance alors que l'humain est mauvais et que dieu (vision du père dogmatique et tyrannique) doit le détruire pour retourner à la perfection de la création.

Noé et l'arche :

Croyance que l'homme doit apprendre à survivre à la colère de la mère (le déluge) appelé sur l'homme par sa propre faute et la colère du père (dieu).

Premier apprentissage psychotique de la peur du naturel et de mère nature, qui veut fondamentalement détruire l'homme dans nos croyances, et la peur de la vérité (papa) qui veut corriger l'homme ou le détruire.

e) Moise et les dix commandements.

Croyance dans le père qui écarte la mère (la vérité qui écarte la jouissance)

Croyance que le verbe de dieu est plus puissant que dieu lui-même.

Création du mental tout puissant qui 'permet' de maitriser le naturel ou au moins de faire un déni de la réalité.

Naissance du monde occidental moderne dans ses croyances et ses valeurs.

A ce niveau nous sommes à la base de notre civilisation, créée sur le principe que l'humain est fondamentalement mauvais, la nature nous en veut et doit nous détruire pour ramener la création à sa perfection originelle, et que seule une maitrise mentale de nos pulsions primitives, donc une castration de la jouissance et du pouvoir personnel de l'individu amène potentiellement la paix sur terre.

En résumé, au lieu de résoudre la pulsion primitive et de faire évoluer notre fonctionnement primaire, on le nie au profit d'un contrôle mental qui essaie de simuler une évolution.

L'homme reste donc fondamentalement un chimpanzé primitif habillé en costard cravate qui développe une perception horizontale de la vie au lieu d'approfondir son lien à la vie en évoluant réellement sur la profondeur des choses et du monde (développement de dimensions supplémentaires de lui-même).

f) Conflit entre 'tout pour tout le monde' et 'rien pour personne'.

A ce niveau se trouve le conflit entre la 'société de consommation' qui croit qu'il faut croitre jusqu'à faire exploser la planète, réaction à sa négation qui croit que l'homme doit disparaitre de la création, d'abord ne pas y laisser de trace en impactant le monde un minimum, puis mourir pour ne pas la déranger.

C'est le conflit société de consommation, et 'psycho bio retour au naturel' qui se joue à l'heure actuel, avec croyance que l'évolution est le retour au paradis originel à poil dans la foret, puis le retour à l'unité.

Ce qui n'est pas un concept nouveau si vous avez compris les croyances anciennes, type Noé et autre.

L'humanité est simple en fin de compte, elle a juste un sévère rapport psychotique à papa, maman, et à son outil de création de la réalité.

Bébé voudra toujours retourner dans le ventre de maman, pourtant il faut grandir car la vie va dans un seul sens !

La bête immonde dans tout ça ?

Pulsions primaires non résolues, l'homme a besoin de comprendre la pulsion primitive telle que nous la structurons, de manière partielle et non complète dans notre monde primaire.

Les concepts que j'utilise sont plus ou moins Freudiens mais il faut bien utiliser la symbolique humaine pour parler humain !

a) Phase orale : croyance qu'il faut assimiler et détruire tout ce qu'on aime. Le chaos et le démon primaire, qui mange maman (boit son sang dans le ventre et boit son lait en phase bébé qui tète).

(On trouve tous les tyrans, les guerriers etc... à ce niveau)

b) phase anale : croyance qu'il faut manipuler et contrôler ce qu'on aime. La loi et le diable, qui manipule les autres pour ne pas avoir à se discipliner lui-même.

(on trouve les séducteurs : politiques, chanteurs, escrocs, ceux qui veulent posséder les autres , publicitaires mais aussi les gens 'fascinés' par le caca, donc les choses non assimilées de l'humanité : assistantes sociales, psychologues etc..)

c) phase phallique : croyance qu'il faut jouir de tout.

(on y trouve tous les jouisseurs sous quelque manière que ce soit, ils sont plus évolués que les deux précédents)

Les religions s'opposent fondamentalement à ces trois phases en essayant d'en faire un déni, ce qui est encore plus catastrophique au fond, puisque sa dégueule ensuite de partout.

Ne rien détruire, ne rien manipuler ou convoiter, ne jouir de rien, bienvenu dans l'enfer aseptisé qui nie la pulsion de vie.

On notera que les religions sont les premières à faire des croisades (détruire), à faire des dogmes (manipuler), et à jouir des choses (débauche matérialiste de richesses et de perversions), donc faire un déni semble surtout provoquer un résultat contraire!

La phase phallique est trop évoluée la plupart du temps, on reste bloqué en phase orale (destruction ou mise à mort de l'autre pour lui dire je t'aime) ou phase anale (manipulation collective pour aimer les autres, c'est pour ton bien !), les plus évolués essayent justes d'être heureux (donc phase phallique), ce qui est le mieux pour beaucoup de gens.

Tout un programme pour bébé humain !

* * *

Et le positif dans tout ça bordel?

* * *

L'aspect positif de la pulsion primaire : affirmation de soi et création de soi-même à partir de rien, Kundalini, alchimie, feu de la terre.

Faut bien que ça ait une part lumineuse ce bordel collectif quand même !

La pulsion primaire permet :

a) phase orale : s'approprier ce qui nous nourrit vraiment dans le monde, une fois la domination de nos pulsions primitives faite.

Faire le tri au niveau abstrait et concret et trouver la base de notre énergie vitale.

b) phase anale : s'approprier ses réactions et ses émotions, s'approprier le côté réactif du corps et la jouissance du rapport à soi.

Apprendre à faire le tri assimilation / rejet etc..

c) phase phallique : apprendre la jouissance abstraite et concrète, poser les bases de notre machine à jouir du concret (corps) et à jouir de l'abstrait (esprit).

Développement du corps de jouissance et coagulation de soi-même par l'affirmation de soi.

Une fois la personne équilibrée, elle doit savoir se nourrir du monde, faire le tri dans ce qu'elle vit ou ne vit pas, jouir de ce qu'elle vit.

Cette construction est sur mesure pour chacun et plus elle est puissante, intégrée et non altérée, plus elle affirme la vibration propre de chacun, plus elle coagule les corps subtils inférieurs (corps de jouissance).

La conséquence au niveau subtil étant l'intégration de la joie et une des bases du 'corps de gloire' alchimique.

* * *

Corps subtils supérieurs et inférieurs , structuration de soi-même sur plusieurs niveaux de réalité.

Il est donc absolument nécessaire de vivre et structurer le bas pour affirmer sa création de soi-même et lui donner vie, car l'humain doit accoucher d'un état supérieur par lui-même, ayant tous les outils pour le faire.

Un résultat partiel donnant une ouverture des corps subtils plus puissants (corps éthérique etc..) qui permettent ensuite une conscience accrue de soi-même en terme dimensionnel.

L'ouverture des premiers corps se traduisant par des impression partielles au niveau énergétique puis l'apprentissage d'un fonctionnement à un niveau plus profond et plus haut , on peut alors se percevoir sous plusieurs formes, plusieurs dimensions simultanément et accéder à d'autres types de réalités.

L'éthérique agissant comme une sorte de réflecteur déformé de réalité autre au départ et nécessitant un fort nettoyage (il ne reflète que nos constructions et nos croyances ) puis avec l'évolution et le nettoyage, on peut alors s'apercevoir qu'il semble border toutes les dimensions et permettre l'accès à d'autres niveaux bien réels et bien plus grands que l'humain.

Mais cela nécessite d'avoir développé une conscience qui perçoit le silence et le sans forme naturellement, et mieux que les sens physiques, car sans clarté d'esprit il est impossible de dépasser les croyances reflétées dans l'éther.

En même temps c'est le fait de les expérimenter qui développe la clarté d'esprit et permet de les dépasser (cf mes trois premiers livres ou mon premier blog évolution spirituelle pour un retour d'expériences assez complet sur la question).

C'est le syndrome Alice au pays des merveilles qui doit suivre le lapin blanc.

Ces développements semblent naturels et une évolution normale des choses.

* * *

La voie du milieu, optimisation de l'évolution.

Plus le temps passe, plus il apparait que l'équilibre et la tempérance provoquent les développements les plus équilibrés (intégrer sa vie émotionnelle, matérielle, spirituelle, intellectuelle, avoir du temps pour soit, pour les autres dans la même journée)

Or, il apparait également que la tempérance est bien plus dure que l'excès pour notre naturel, principalement à cause de la haine de soi qui caractérise l'humain de notre niveau.

L'humain d'aujourd’hui se détestant profondément (à cause de la psychose collective de ce monde, voir plus haut les références bibliques), il va avoir tendance à se détester par morceaux, pour se nier sans trop se détruire.

Il va par exemple aimer son intellect et détester son émotionnel, ou bien aimer son aspect matérialiste et détester son aspect spirituel, puis il va inverser, certaines personnes faisant des cycles sur X années.

X années à ne penser qu'à leur carrière, puis x années à tout plaquer pour une recherche mystique, puis x années pour écrire, puis x années pour faire de la musique etc...

Intégrer tous ces aspects en même temps est un challenge difficile car il nécessite une réintégration de soi-même dans tous ses aspects.

A noter que des états psychotiques ou des accidents provoquant une fuite de l'expérience humaine peuvent ouvrir en force l'accès à des niveaux partiels déjà présents, mais s'ils sont utilisés pour fuir le monde, au lieu d'être nourris par la vie de la personne, ils ne peuvent pas se développer et n'évoluent pas réellement, alimentant alors des croyances ou des 'délires' qui ne finissent plus au lieu de stabiliser la vie de la personne elle-même.

S'ils sont alimentés par la vie de la personne, alors ils se nourrissent, s'éclaircissent et grandissent.

C'est le travail de l'humain fait pour vivre sa vie et l'harmoniser qui provoque l'évolution réelle.

La vie elle-même à partir de notre niveau de conscience est donc fondamentale pour développer réellement les corps subtils de manière fonctionnelle.

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